jeudi 30 novembre 2006

Fiche de Lecture n° 1 : Le réseau européen de coordination des politiques de numérisation du patrimoine.


Présentation de l’article

  • Titre de l’article : « Le réseau européen de coordination des politiques de numérisation du patrimoine. » p. 4-5.
  • Article extrait du dossier : « Le patrimoine numérisé scientifique et culturel européen ».
  • Auteur : Muriel FOULONNEAU, chargée de mission pour la société de l’information à Relais Culture Europe.
  • Source : Bulletin « Culture et Recherche » numéro 93, de Novembre-Décembre 2002


Résumé

En Suède, lors de la conférence de Lund en avril 2001, le groupe des représentants nationaux sur la numérisation du patrimoine scientifique et culturel (GRN) voit le jour. Ce groupe doit permettre la coordination des politiques de numérisation européenne.

Afin de faire avancer tous les Etats membres dans le même sens, le GRN a mis en place les « principes de Lund », comme par exemple la conduite d’une politique de recherche pour la valorisation du patrimoine, l’évaluation des pratiques de numérisation, l’adoption de standards communs. Deux fois par an le GRN se réunit pour parler des nouveaux principes de Lund et afin de définir leurs priorités.

Cet article met en avant le projet MINERVA (le Réseau Ministériel pour la Valorisation des Activités de Numérisation) qui permet de coordonner les différents travaux de numérisation en cours. Ce projet est composé de différents thèmes qui abordent les sujets communs aux différentes politiques de numérisation des pays européens et qui doivent aller dans la même direction. Tout d’abord, la qualité des sites Internet culturel dont on établit des éléments qui permettent l’organisation du site, l’ergonomie ou encore la gestion des processus de mise en ligne des ressources.

Ensuite, les bonnes pratiques pour la numérisation des documents, qui ont été répertoriées en cinq thématiques : la préservation des objets originaux grâce à leur reproduction au format numérique, la qualité du processus de numérisation, les métadonnées et thésaurus, l’ergonomie des résultats du projet et la gestion des processus et des flux de travail.

Puis l’évaluation comparative des différents projets des Etats membres. Et l’interopérabilité qui « doit permettre aux différents systèmes nationaux et européens de profiter de services communs et d’être connectés les uns aux autres. »

Le dernier thème porte sur le recensement des activités de numérisation, qui identifiera les fonds qui sont accessibles au format numérique et qui évaluera les différents projets de numérisation.

Enfin le projet Minerva propose des pistes de réflexions pour les experts pour permettre d’offrir aux utilisateurs un accès et des services communs aux ressources quelque soit la langue et le pays d’origine, sans oublier les problèmes de droit.

L’article met l’accent sur poids et la complexité pour mettre en place les différents thèmes du projet Minerva, cités ci-dessus et propose la mise en place d’« observatoire » vers lequel les différents projets de numérisation seront reliés afin d’éviter tout dispersement et pour garder une direction commune.

Enfin on apprend que le GRN prépare un projet nommé ESCHER : Réseau européen pour le Patrimoine Culturel et Scientifique ; qui est la continuité du projet Minerva. Ce projet permettra la structuration et le rassemblement des administrations et ministères qui « coordonnent les activités de recherche sur l’application des nouvelles technologies au patrimoine culturel. »



Avis

La culture d’un pays est un élément important qu’il ne faut pas négliger. Et au sein de l’Europe les cultures sont diverses et variées, c’est pour cela que chaque pays à mis en place son propre projet de numérisation de ses biens culturels et scientifiques. Mais à présent l’Europe est une communauté dont la volonté est que tous les pays soient sur la même voie qu’il s’agisse d’économie ou de culture. C’est pour cela que je trouve cet article intéressant car il montre les projets proposés afin d’éviter une dispersion et un individualisme de chaque pays, ce qui me semble primordial.

Au-delà de cet aspect, cet article montre la place croissante que la numérisation prend dans la diffusion de la culture. Même si cela n’est pas écrit explicitement dans l’article, il le suppose car sinon les pays ne se donnerai pas autant de mal pour mettre en œuvre des projets tels que Minerva.

Cet article date de quatre ans, à présent il serait intéressant de savoir si les différents projets cités sont arrivés à atteindre leurs objectifs.