jeudi 4 janvier 2007

Fiche de Lecture n° 8 : Le Campus Numérique

Présentation de l’article

Titre de l’article : « Université Lumière Lyon 2 : Le Campus Numérique».
Auteur : Non mentionné
Source : http://www.apple.com/fr/education/profiles/lumierelyon/index2.html [en ligne]


Résumé

Dans un premier temps rien ne prédestinait l’Université Lyon à se tourner vers les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Pourtant elle fut la première à offrir une boîte mail à tous ses étudiants. En 2001 elle lance le « Campus Numérique ». « Son objectif : permettre aux étudiants de bénéficier en tout lieu et à toute heure de l'ensemble des ressources offertes par l'Université en matière de communication (e-mail, agenda, contacts…), de documentation (Encyclopédie Universalis en ligne, traducteur en ligne, bibliothèque en ligne…), de formation (Enseignement assisté par ordinateur) et d'information. »
L’environnement numérique de travail (ENT) de l’Université repose sur un serveur mac OS X serveur, qui est selon Alexandre Bonucci, le Vice Président en charge des TICE, la meilleure solution pour une utilisation optimale du Campus Numérique. Les différents outils sont Open Source et s’adapte aux ordinateurs travaillant sous Windows. Le but étant que les outils d’adaptent aux besoins des étudiants et des professeurs.
Autre atout du serveur est sa simplicité et sa souplesse dans son administration. Une seule personne a accès à l’infrastructure du serveur, ce qui réduit les coûts et les problèmes d’accès. De plus le serveur permet l’accessibilité à partir de n’importe quel navigateur à son espace de travail pour consulter ses mails, son agenda ou ses documents.
Ainsi à l’Université de Lyon la technologie Mac est la plus utilisé dans les salles de cours, les lieux de réunions d’étudiants et parmi les étudiants (25% des étudiants qui acquièrent un ordinateur portable dans le cadre du plan d'achat micro (PAM) de la région Rhône-Alpes choisissent iBook ou PowerBook). Elle met à la disposition des étudiants de Mac (et bientôt des Ipod) avec lesquels on peut facilement se brancher sur le réseau sans fil de l’Université.




Avis

Malgré le coté technique de l’article, je pense qu’il est très intéressant car il montre que les Universités (ici celle de Lyon) ont remarqué l’importance du numérique dans les habitudes et le travail des étudiants. Le Campus Numérique est un outil pratique et simple, disponible gratuitement.
Pour moi l’accès à Internet et à un espace de travail est un pas en avant pour aider les étudiants. Je crois que d’ici quelques années toutes les universités françaises offriront un outil similaire à tous les étudiants.
Cet article est à compléter avec une visite sur le site de l’Université de Lyon.

Fiche de Lecture n° 7 : En route vers les bibliothèques numériques !

Présentation de l’article


Titre de l’article : « En route vers les bibliothèques numériques ! » p 5-6.
Auteur : Alexis RIVIER, conservateur des nouvelles technologies, à la bibliothèque publique et universitaire de Genève.
Source : Archimag, n°195, juin 2006.



Résumé

Longtemps annoncées comme un pas en avant, les bibliothèques numériques sont maintenant arrivées à maturité. Mais ce n’est pas pour autant que les bibliothèques traditionnelles vont disparaître. Les bibliothèques numériques et traditionnelles sont complémentaires.
La quantité et la qualité des informations disponibles sur le Web est considérable et toujours plus importante. Mais l’information produite il y a des milliers d’années est encore peu accessible sous forme électronique. Ce sont les bibliothèques et les archives qui sont chargées de les conserver. « Les bibliothèques s’efforcent de faire percevoir ce décalage à leurs utilisateurs, tentés par facilité d’utilisation et l’illusion de l’exhaustivité que procurent les moteurs de recherche ».
Google a bien compris cela ; c’est pourquoi il s’efforce de numériser le maximum d’information avant que les autres ne le fassent. Aujourd’hui il n’est plus à prouver que la numérisation a aussi ses avantages en particulier pour la recherche et l’identification des documents.
C’est aux bibliothèques traditionnelles de rester actives pour éviter d’être dépassées. Elles contrôlent l’accès aux documents anciens et elles ont à présent la possibilité de les rendre accessible à tous. Les bibliothèques numériques sont apparues à un moment où le besoin d’information était de plus en plus fort et elles ont su utiliser ce besoin.
Ainsi plusieurs facteurs expliquent les raisons pour lesquelles il n’est pas pertinent d’opposer les bibliothèques numériques et les bibliothèques traditionnelles.
« Si elles réfléchissent à leurs missions fondamentales (…) les bibliothèques n’ont rien à craindre mais tout à gagner des nouveaux canaux de la connaissance et de la culture ».




Avis

Cet article relate encore une fois les différends qui opposent les bibliothèques numériques aux bibliothèques traditionnelles mais pour une fois il expose les raisons pour lesquelles elles doivent travailler ensemble.
Je pense que les bibliothèques numériques et traditionnelles ont toutes les deux quelque chose de différent à apporter pour les utilisateurs. C’est pour ça que je pense que l’auteur a raison lorsqu’il dit que les bibliothèques traditionnelles n’ont pas à avoir peur des bibliothèques numériques, mais elles doivent plutôt les voir comme un atout.

Grille d'analyse n°8 : les athlètes Olympiques Canadiens

Présentation de la collection


Nom de la collection : Athlètes Olympiques Canadiens
Adresse et date de consultation : http://www.collectionscanada.ca/olympiens/index-f.html , consulté le 27 décembre 2006.
Organisme responsable de la collection : La bibliothèque et les archives du Canada en association avec l’organisme « Canadian Heritage », le comité olympique Canadien, « la presse canadienne » et la bibliothèque nationale du Canada.
Type de collection : Collection de photographiques de sportifs canadiens ayant participés aux Jeux Olympiques.
Objectifs de la Collection : ?
Chronologie : le site a été crée en mai 2001 et la dernière mise à jour date de février 2006.
Public(s) visé(s) : Tous public.



Organisation de la collection


Type de documents : Photographies numérisées ayant pour thèmes les athlètes Olympiques Canadiens.
Présentation du fonds : Le site Athlètes olympiques canadiens présente une base de données de photographies de sportifs canadiens qui ont participé aux Jeux olympiques depuis le début du XXe siècle. Les photos, tirées des Archives de photographies du Comité olympique canadien, ont été converties en format numérique par La Presse canadienne. La base de données compte plus de 10 000 images. Les dernières photos ajoutées sont celles des Jeux Olympiques de 2004 à Athènes.
Interrogation de la base de données : Trois modes d’interrogation sont possibles : une recherche simple, une recherche avancée et une exploration de la base.
Pour le premier mode d’interrogation, on tape un mot clé dans le rectangle prévu à cet effet sur la gauche de l’écran. Le résultat s’affiche sous forme de liste.
Pour la recherche avancée, on nous propose un formulaire à remplir avec trois espaces à remplir ou pas selon la précision de la recherche. Ensuite pour chaque espace, on choisit une catégorie (sport, date, pays organisateurs…).
Le mode explorer donne le choix entre quatre catégories : par athlètes, par sport, par jeux olympiques et par médaille. Pour les athlètes la recherche se fait soit par la première lettre du nom ou bien en inscrivant directement le nom souhaité dans la case prévu à cet effet. Pour les sports et les Jeux Olympiques, une liste complète est disponible pour chaque discipline et ville organisatrice (avec une séparation en les jeux d’été et les jeux d’hiver).
Numérisation du fonds : Les photographies ont été numérisées en format JPEG par « la presse canadienne ».


Consultation du fonds :


Organisation du fonds : le fonds est organisé de la manière suivante : chaque photo entre dans une catégorie (sport, athlète, ville…) mais si le sujet de la photo est multiple, les photos sont réparties de manière transversale dans différentes catégories.

Visualisation : Les photographies sont directement accessibles en format réel (le format d’origine avant la numérisation). Il est possible d’enregistrer les photos à l’aide du clic/ enregistrer sous… Chaque photographie est accompagné par une description technique avec son nom, le sujet, le nom des athlètes présents sur la photo, sa taille, son poids.



Informations supplémentaires

- L’intégralité des photographies disponibles sur le site est libre de droits pour une utilisation personnelle (dans le cadre du cercle familial) et non commerciale. Pour toute autre utilisation il faut demander l’accord au Comité Olympique Canadien, propriétaire des clichés.
- On peut commander des reproductions en haute résolution des Canadian Press Picture Archive pour un usage personnel exclusivement.
- Les photos de Turin 2006 sont disponibles sur le site suivant : http://www.olympic.ca/FR/index.shtml



Avis :

Cette collection est sympathique à consulter pour la qualité des photographies et pour les passionnés de sport. Sinon il est difficile de trouver un document à l’aide de la recherche simple et toutes les catégories disponibles dans le mode explorer ne sont pas rempli, ce qui nous conduit parfois vers des pages vides. Je dois cependant signaler que le jour de ma visite sur le site, il semblerait que seulement deux ou trois photos étaient disponibles ainsi une consultation d’ici quelques jours devrait m’apporter plus d’information.
La bibliothèque et les archives du Canada ont fait un vrai travail de collaboration qui a apporté un résultat satisfait. Je pense de cette collection est très bien construite et mise en place.

Fiche de Lecture n° 6 : Pulp Friction




Présentation de l’article

Titre de l’article : « Pulp Friction »
Auteur : Non mentionné.
Source : The Economist, édition imprimée

Résumé

« Les compagnies d’Internet se font la course pour mettre des livres en ligne mais les éditeurs restent prudents. »
On a vu apparaître au cours de ses dernières années de nombreux projets de numérisation de livres, comme Google Print. A présent Yahoo ! et Microsoft ont dévoilé leurs intentions de rendre accessible les livres en ligne. Microsoft devrait d’ailleurs s’associer à la British Libary pour numériser environ 10 000 ouvrages qui sont tombés dans le domaine public.
Créer une bibliothèque d’Alexandrie virtuelle est le rêve de beaucoup. Le projet Gutenberg a cet objectif tout comme le projet européen de numérisation. L’idée est de rendre accessible l’intégralité des savoirs de l’humanité à tous les lecteurs de façon simple.
Pourquoi numérisation est importante ? « Dans le futur, la seule chose qui pourra être lu sera en ligne. Si ce n’est pas en ligne, ça n’existe pas. » dit Jim Gerber, un des responsable de Google. La numérisation des livres est important car cela représente la prochaine phase importante pour l’industrie d’Internet. La technologie évolue rapidement et il faut constamment s’adapter, cependant cette évolution permet une numérisation plus rapide et plus efficace. Il faut toutefois penser aux coûts que cela engendre et à la rentabilisation possible de la mise en ligne d’ouvrages.
La numérisation permet la « défragmentation » du livre, cela crée de nouveaux type de lecture et d’accès à la culture. Avec un livre en ligne nous ne sommes pas obligés de lire l’intégralité du texte. Il est possible de choisir des passages.
Le marché du livre électronique et de la vente en ligne sont aussi en pleine expansion et cela grâce à l’apport des éditeurs qui pensent que les e-books peuvent être un bon moyen de vendre des livres. Ils veulent bénéficier de la numérisation car ils remarquent que le marché du livre est en baisse face à la télévision et Internet. Mais c’est à double tranchant car si la vente de livres par Internet est en augmentation, la revente de ses même livres via le Net est aussi en augmentation. C’est pour cela que les éditeurs font attention au type de livres qu’ils proposent en téléchargement ou à la vente sur Internet. L’achat d’un livre sur Internet auprès de l’éditeur apporte une valeur ajoutée (avec la protection de l’œuvre grâce aux DRM par exemple).
Ainsi le projet de Google préoccupe les éditeurs car ce dernier numérise tous les livres ayant un copyright ou pas. La question des droits d’auteurs est ici posée.

Avis

Cet article est intéressant car il montre la confrontation entre les éditeurs et Google, en particulier. La numérisation et la mise en ligne est une pratique de plus en plus courante et les éditeurs se rendent compte que s’est une étape inévitable.
Je pense que cet article met en lumière les différends qui opposent les maisons d’éditions et les sociétés spécialisées dans l’Internet. Et il ouvre la voie des possibles ententes entre les deux partis.

mercredi 3 janvier 2007

Grille d'analyse n°7 : The Online Books Page


Présentation de la collection

Nom de la collection : The Online Books Page

Adresse et date de consultation : http://digital.library.upenn.edu/books/ , consulté le 27 décembre 2006.

Organisme responsable de la collection : « The Online Books Page » a été crée et est édité par John Mark Ockerbloom. Le site est mis en ligne par l’Université de Pennyslvanie où John Mark Ockerbloom travaille.

Type de collection : une collection organisée de liens vers des œuvres numérisées disponibles sur le web.

Objectifs de la Collection : son but est de promouvoir se type d’accès aux ouvrages sur Internet et d’encourager le développement de la mise en ligne de livres.

Chronologie : The Online Books Page a été fondé en 1993. La dernière mise à jour date du 1 janvier 2007.

Public(s) visé(s) : Tous public.

Organisation de la collection

Type de documents : la collection est composé de textes en anglais.

Présentation du fonds : le fonds contient 25 000 textes disponibles en différents formats et accessibles sur une dizaine de sites pour une utilisation personnelle et non commerciale.

Interrogation de la base de données : la base est accessible de différentes manières : par auteur (en cherchant la première lettre du nom, par mots du prénom ou du nom et par le nom exact), par titre (en cherchant par la première lettre du titre, par mot du titre ou le début du titre) et par sujet (en cherchant par type de sujet ou dans l’index qui réunit tous les sujets). Un formulaire de recherche a été mis en place pour une recherche par le nom et/ou le titre.

Numérisation du fonds : Les documents étant déjà accessibles sur d’autres sites, tels que celui du projet Gutenberg, le processus de numérisation peut être différent selon l’origine du document d’où la multiplicité des formats disponible (pdf, texte ou htlm).



Consultation du fonds

Organisation du fonds : le fonds est organisé par grandes catégories : auteur, titre et sujet, puis par ordre alphabétique.

Visualisation : Après la recherche, le lien proposé nous conduit vers le site qui dispose du texte ou bien une nouvelle fenêtre est ouverte pour faire apparaître le document. Tous les textes ne sont pas disponibles sous le même format. Certains sont disponibles en HTLM avec une page pour chaque chapitre ou bien en format texte (que l’on ouvre avec le bloc notes). Les autres sont accessibles en format PDF, après téléchargement ou non. On visualise les documents les plus anciens avec les illustrations qui les accompagnent en mode image et toutes les fonctionnalités du PDF sont possible (recherche de mots, zoom avant/arrière, sélection de bout de textes).

Informations supplémentaires

- Possibilité de suivre la progression des futures œuvres qui vont être mises en ligne sur le site.

- L’organisation intellectuelle du site est protégée par des droits d’auteur, contrairement aux documents qui sont libres de droits.

Avis

Je trouve que cette collection est difficile d’accès pour un public non-initié. L’idée de regrouper au sein d’un unique site toutes les œuvres numérisées disponibles sur Internet est intéressante. Cependant on est vite perdu. Une fois le document recherché trouvé, on nous envoie directement sur le site disposant du document et il est difficile de revenir sur le site de départ par la suite. De plus, être envoyer sur un nouveau site peut déstabiliser car l’ergonomie et la présentation changent et il faut plusieurs secondes avant de se rendre compte qu’on a changé de site.

Malgré tout ce site permet la découverte de plusieurs collection numérique et il facilite la recherche d’œuvre numérisée.

Grille d'analyse n°6 : Canadian Illustrated News


Nom de la collection : Canadian Illustrated News

Adresse et date de consultation : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/cin/ , consulté le 22 décembre 2006

Organisme responsable de la collection : La Bibliothèque et les Archives nationales du Québec (BANQ)

Type de collection : Illustrations du journal Canadian Illustrated News de 1869 à 1883.

Objectifs de la Collection : « faire découvrir un patrimoine vivant, dynamique et passionnant ».

Chronologie : la dernière mise à jour pour cette collection date du 12 décembre 2006.


Organisation de la collection

Type de documents : les pages numérisées publiées dans le journal sur plusieurs années.

Présentation du fonds : 4 000 illustrations libres de droits qui retrace l’existence du journal de 1869 à 1883.

Numérisation du fonds : Toutes les pages de chaque numéro ont été numérisées en mode image

Indexation : les documents sont indexés à partir de leur date de publication.

Interrogation de la base de données : les documents sont organisés de manière chronologique. Grâce au menu sur la gauche, on choisit l’année recherchée puis le mois et enfin le jour. C’est un menu à plusieurs niveaux qui permet l’accès aux documents. Il est aussi possible de faire une recherche à partir de l’index des illustrations. Le procédé est le même, on choisit une année puis un mois et un jour. Il n’y a pas de recherche par mots-clé car les documents sont seulement indexés à partir de leur date de publication et il serait impossible de trouver les mots clés adéquates pour décrire l’intégralité du journal (qui est composé de plusieurs articles traitant de sujet différent).


Consultation du fonds

Organisation du fonds : les journaux sont classés par date de publication. L’intégralité du journal de la première à la dernière page est disponible au même niveau. Toutes les pages d’un même numéro sont consultables à la suite et pas indépendamment.

Visualisation : Dans un premier temps, une fois le choix du numéro effectué, toutes les pages du journal s’affichent sous forme de vignettes avec le numéro de la page indiqué au-dessus.

Il est possible d’agrandir une page en cliquant dessus. Elle s’ouvre en PDF à l’intérieur de la fenêtre. Il est alors possible de faire des zooms avant/arrière, de faire une sélection de l’image pour la coller dans un autre document et d’enregistrer le document. Il est impossible de faire une sélection de texte ou bien de faire une recherche au sein de la page.

A partir de la page agrandie en PDF, il est possible de feuilleter le journal en passant d’une page à une autre, et à tout moment on peut retourner à la page principale avec les miniatures.


Informations supplémentaires

- Les métadonnées de chaque possible sont visibles, elles indiquent la date de création du document ainsi que l’auteur du document.

- L’histoire du journal est disponible dans la partie « Présentation ». Ils expliquent en quoi ce journal était exceptionnel pour son époque.

- Au sein du site de BANQ, plusieurs autres collections de journaux sont accessibles en ligne.


Avis

Cette collection offre la possibilité d'avoir accès à des journaux vieux de plus de cent ans, elle permet la consultation rapide des différents numéros publiés durant plusieurs décennies. C’est pour ce point que cette collection, ainsi que les autres collections numériques présentes sur le site de BANQ, est intéressante à consulter.
Malgré l'absence de recherche avancée, l'accès aux documents est simple grâce à une arborescence organisée et claire. On peut regretter que la qualité de la numérisation ne permette pas la lecture des informations disponibles sur les pages, ce qui pourrait intéressant.
C'est une collection à voir seulement pour la qualité des illustrations.

Fiche de lecture n°5 : La bibliothèque tout électronique

Présentation de l'article


Titre de l’article : « La bibliothèque tout électronique »

Auteur : Norman D. Stevens

Source : BBF 2006, t.51, n°4.


Résumé

De tous temps les bibliothèques se sont adaptées aux nouvelles technologiques qui voyaient le jour dans notre société. Aujourd’hui ce sont les nouvelles technologies de l’information qui sont de plus en plus importantes au sein des bibliothèques.

En décembre 2000, l’Université Ezra Beesley (EBU) chargea l’Institut Molesworth de faire les plans de sa nouvelle bibliothèque. L’université recevra ses premiers étudiants en 2008 et l’université souhaite être équiper informatiquement pour baisser les coûts de ses étudiants tout en gardant le meilleur niveau possible ainsi les manuels scolaires ne seront pas utilisés dans cette université.

Il a été décidé que la bibliothèque ne contiendrait ni livres, ni imprimés cela comprend aussi les films, enregistrement sonore…. Le papier sera complètement absent de cette bibliothèque sous aucune forme « seuls les organiseurs, ordinateur portable et les appareils électroniques personnels ne consommant pas de papier pourront être utilisés pour introduire des informations dans l’enceinte du bâtiment ».

Ensuite les débats se sont tournés vers le type de collections disponible au sein de la bibliothèque. Elles seront composées des ressources électroniques disponibles en ligne ou pas. Elles pourront être consultées sur place (à l’aide d’un ordinateur) ou bien à distance selon les droits disponibles afin que les étudiants puissent y avoir accès à l’université ou bien à partir de chez eux. Pour les documents non numériques, encore sous format papier, ils seront numérisés dans un site indépendant de la bibliothèque, un ordinateur sera réservé à cet effet ainsi que pour la mise à jour des sites Internet et ressources électroniques disponible à la bibliothèque.

Etant donné l’absence de documents papiers, la bibliothèque adoptera un schéma 365/24/7Ó(7 jours sur 7, 24 heures sur 24, 365 jours par an), son seul jour de fermeture sera le 29 février. Les coûts de fonctionnement et salarial seront moins important que pour une bibliothèque traditionnelle car un certains nombreux de postes normalement réservés au traitement des documents papier seront supprimés à cause de leurs inutilités. La bibliothèque sera composé de seulement dix employés qui couvriront un large domaine de compétence. Autre point important « il n’y aura ni administratifs ni personnel d’encadrement, pas non plus d’organigramme officiel » c’est-à-dire chaque employé pourra faire des propositions pour les décisions importantes et chacun aura la possibilité de valider des choix pour la bibliothèque.

Si cette bibliothèque est encore un fantasme, elle a pour but de réunir en un même lieu l’ensemble des ressources électroniques disponibles et de les rendre facilement accessible.

Avis


Cet article est intéressant car il montre que l’avenir des bibliothèques est peut-être dans le tout électronique. Plus de papier, ni d’imprimés seulement des ordinateurs pour accéder à l’information. C’est sûrement l’expansion d’Internet et des multiples ressources accessibles uniquement en ligne qui ont donné l’idée de cette bibliothèque.

Cependant on peut penser que cette bibliothèque est encore utopique car le papier à encore une place importante et il n’a pas encore disparu. De plus je pense que le métier de bibliothécaire ne peut pas être supprimé aussi facilement (comme le dit l’article) car même si les documents seront seulement électroniques, il faudra malgré tout les classer et les organiser.

Ainsi cet article met l’accent sur la possibilité d’évolution des bibliothèques pour les années à venir.

mardi 2 janvier 2007

Fiche de Lecture n° 4 : Le réseau des bibliothèques numériques

Présentation de l’article

Titre de l’article : « Le réseau des bibliothèques numériques » Chapitre 5

Auteur : Marie Lebert

Source : Le livre 010101 (1998-2003)


Résumé

La plupart du temps les bibliothèques numériques sont fondées à partir de documents papier numérisés. La numérisation peut être effectuée de deux façons différentes : par mode image ou par mode texte.

La numérisation en mode texte consiste à scanner chaque page du texte puis de vérifier manuellement l’exactitude du texte numérisé et de le corriger en cas de faute. Pour les documents anciens la numérisation se fait ligne par ligne mais la présentation originale du texte n’est pas conservée. La numérisation en mode texte est longue et coûteuse mais elle permet l’indexation, la recherche et l’analyse textuelles. Le projet Gutenberg ou encore la bibliothèque électronique de Lisieux utilisent cette méthode.

La numérisation en mode image consiste à prendre une photographie de la page. Gallica utilise cette méthode mais seulement pour les tables des matières, les sommaires et légendes car si la présentation du texte est intacte, cette solution ne permet pas l’OCR, c’est-à-dire la recherche de mots au sein du texte.

Pour Pierre Schweitzer, le concepteur de Mot@mot, un logiciel de remise en page de fac-similés numériques, les deux modes de numérisation ont leurs avantages et leurs inconvénients, « le choix dépend bien sûr de la nature du fonds à numériser, des moyens et des buts à atteindre ».

Si de plus en plus de bibliothèques pensent à numériser leur ouvrage, le projet Gutenberg, the online books pages et la bibliothèque électronique de Lisieux sont des pionniers en la matière.

Le projet Gutenberg est apparu 1971 alors que Michael Hart décide de convertir des œuvres du domaine public au format électronique pour les mettre gratuitement à la disposition de tous. Le Project Gutenberg est le premier site d’information sur un Internet qui débute véritablement en 1974 et prend son essor en 1983. Lorsque l’utilisation du web se généralise, le Project Gutenberg prend de l’importance et connaît un essor mondial. Au fil des années, des centaines d’œuvres sont numérisées en mode texte de nombreux pays. En 2002, les collections s’accroissent en moyenne de 100 titres par mois. Au printemps 2002, les collections du projet représentent un quart des œuvres du domaine public disponibles sur le web. En octobre 2003, le catalogue comprend 10.000 titres dans plusieurs langues. Le projet Gutenberg souhaite avoir franchi, d’ici 2015, la barre des millions de titres.

Le but de « the Online Book Page » est de répertorier toutes les œuvres numérisées disponibles sur le web. En 2005 et après 10 ans d’existence, le site recense 20 000 textes numérisés.

La bibliothèque électronique de Lisieux voit le jour en juin 1996, sur l’initiative d’Oliver Bogros alors directeur de la médiathèque de Lisieux. En 1999, les 370 ouvrages disponibles en ligne sont des brochures, des œuvres littéraires ou des opuscules documentaires. Les textes sont tapés à la main et lu par le personnel, ce qui explique le choix de textes courts. En 2000, la bibliothèque s’associe avec l’Université de Toronto et lance LexoTor, leur nouvelle base de données qui permet la recherche en ligne ainsi que l’analyse et la comparaison textuelle.

Afin d’informer, d’aider et de créer des sites Internet, les bibliothécaires ont dû évoluer et s’adapter pour devenir des cyberthécaires.

En 1998, Peter Raggett, sous-directeur du centre de documentation et d’information (CDI) de l’OCDE, voit, avec l’expansion d’Internet, la masse d’information devenir de plus en plus importante et le rôle des bibliothécaires évoluer afin d’aider ses utilisateurs à trouver l’information qu’ils recherchent. Et il prévoit les bibliothèques numériques comme un prolongement logique de cette évolution.

En 1999, Bruno Didier, bibliothécaire à l’Institut Pasteur , considère le site Internet l’institut comme indispensable au travail documentaire. Il offre de nouvelles possibilités pour l’accès à l’information mais surtout il est une vitrine vers l’extérieur. Pour les bibliothécaires sont devenus des médiateurs.

En 2000, Bakayoko Bourahima, responsable de la bibliothèque de l’ENSEA (Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée) d’Abidjan, veut mettre en place un site Internet pour son école afin d’en faire une vitrine et pour offrir plus de services aux étudiants. Dans le même temps, Emmanuel Barthe, documentaliste juridique, met en place une liste de diffusion qui à un rôle de médiateur et de lobbying (selon les autorités publiques).

En 2002, Anissa Rachef, bibliothécaire et professeur à l'Institut français de Londres, utilise Internet pour effectuer les travaux documentaires classiques (recherches bibliographiques, commande de livres, courrier professionnel) mais le plus est la mise en place d’un système d’échange d’ouvrages qui permet d’acheminer des livres vers la bibliothèque ou dès à partir de celle-ci.

Avec l’apparition de plus en plus fréquente de bibliothèques numériques, les bibliothèques traditionnelles ne sont-elles pas en danger ?

Il semblerait que pour les bibliothèques nationales et publiques la question ne se pose pas. En effet, elles restent des bibliothèques qui ont pour but la conservation ces documents et en particulier les ouvrages ou objets anciens. Malgré la numérisation de ses derniers, la conservation physique demeure importante pour le patrimoine et l’histoire.

Cependant pour les bibliothèques spécialisées, où l’information récente est la plus importante, la bibliothèque numérique semble être le moyen le plus efficace pour l’accès aux documents.

Avis

Ce chapitre montre les changements à plusieurs niveaux qu’apportent les bibliothèques numériques. Je trouve intéressant de connaître les projets qui furent des précurseurs et de voir que ses projets existent toujours aujourd’hui.

Ce texte apporte beaucoup de précision sur l’évolution du métier de bibliothécaire et de son adaptation avec l’arrivée d’Internet. Je pense que les bibliothécaires ont su s’adapter et s’approprier les nouveaux outils qui s’offraient à eux.

Autre point intéressant, ce texte met en avant le fait que les bibliothèques traditionnelles/physiques ont toujours un avenir. Les lecteurs ne sont pas encore près à lire des œuvres uniquement sur un écran d’ordinateur et le papier tient toujours une place importante dans la lecture.