samedi 30 décembre 2006

Grille d'analyse n°5 : Préhistoire en Vie

Présentation de la collection

Nom de la collection : Préhistoire en Vie

Adresse et date de consultation : http://www.pole-prehistoire.com/index.php consulté le 01 Décembre 2006

Organisme responsable de la collection : le pôle international de la préhistoire, en association avec l’Etat, la région Aquitaine et le département de la Dordogne.

Type de collection : Un ensemble de documents fondateurs, les premiers écrits des préhistoriens au 19ème siècle et au 20ème siècle.

Objectifs de la Collection : Traitant des premières découvertes de sites, ou des réflexions sur l'homme préhistorique, ils s'adressent aux passionnés d'archéologie et d'histoire des sciences, apportant à chacun des textes et une véritable banque d'images... La numérisation des documents est pour permettre la vulgarisation pour une plus large diffusion et la conservation.

Chronologie : En 1998, un groupe de travail " Accès aux documents et numérisation " se met en place. En 2001, le premier lot de numérisation (6 livres ; 12 articles, soit plus de 2600 pages) est effectué.


Organisation de la collection

Type de documents : Des livres et articles, souvent peu accessibles, ont été entièrement numérisés, afin de les diffuser largement au public.

Présentation du fonds : Avec les récentes actualisation le fonds est actuellement composé 150 livres de vulgarisation. Une banque d’image est aussi disponible dans la bibliothèque numérique.

Interrogation de la base de données : les différents documents de la base de données (textes et images) sont accessibles par quatre chemins différents. Tout d’abord grâce à l’onglet « ouvrage et articles » qui permet d’accéder directement aux ouvrages et articles numérisés présents dans la bibliothèque, l’onglet « banque d’image » a la même fonction mais pour accéder aux images de la bibliothèque.

La fonction parcours thématique permet la découverte de la bibliothèque selon trois grandes thématiques : La chronologie des cultures préhistoriques, de la genèse à l'évolution des espèces et l'histoire de la géologie et de la paléontologie. Dans chaque thématique les documents (textuels ou iconographiques) sont regroupés pour un accès plus rapide et facile.

La recherche simple est en deux étapes. Dans un premier temps, on indique le terme recherché et la recherche s’effectue sur l’ensemble de la base de données c’est-à-dire dans les textes, articles et images. Dans un deuxième temps, on nous propose d’affiner la recherche en se concentrant sur les images, les ouvrages ou sur l’ensemble du catalogue.

Enfin, il est possible de faire une recherche multicritères avec des mots de la légende, des mots extraits, par thèmes, par période de la préhistoire, par lieu de la préhistoire et/ou/sauf par élément technique.


Consultation du fonds

Organisation du fonds : le fonds est réparti selon le type de document, texte ou image, puis chaque document est organisé selon leur thème.

La numérisation : dans un premier temps, Les exemplaires originaux sont numérisés en mode " image " puis ce fac-similé numérique est transcrit automatiquement par un logiciel de reconnaissance optique de caractères, donnant lieu à une version électronique en mode " texte ". Les images sont numérisées en même temps que le texte, en haute résolution, puis subissent un traitement leur permettant d'être diffusées sur le web. Une relecture est nécessaire pour s’assurer que la reconnaissance de caractère est correcte.

Visualisation : Pour les images, le document est accompagné par ses informations techniques (format de l’image, largeur, hauteur, compression, taille de l’image…). Il est possible d’ouvrir l’image seule dans une nouvelle fenêtre.

Les ouvrages et articles sont en mode texte, il est donc possible de sélectionner une partie du texte. Les ouvrages sont répartis en chapitre qui sont consultables indépendamment. Nous avons la possibilité d’imprimer le texte et d’envoyer la page à un ami via Internet. Certains mots (spécifique au langage paléontologique) sont expliqués dans un glossaire.

Informations supplémentaires

- Pour chaque document, il est possible de signaler une anomalie orthographique ou en relation avec le site (lien invalide par exemple).

- A partir des documents numérisés, on peut accéder à la notice bibliographique de ce dernier .



Avis :

Cette collection possédant des fonds ayant pour thème la préhistoire est relativement agréable à consulter. L'interface du site est agréable et intuitive. Pour les non-initiés à la préhistoire, ce site est un bon point de départ pour découvrir les ouvrages de référence et des articles de professionnels.

Cependant la navigation au sein de la bibliothèque est parfois compliqué. Lors d'une recherche le résultat n'est pas forcément pertinent et la description des documents n'est pas explicite, malgré la présence des mots-clés.
Mais la qualité des images numérisées et le mode texte (très pratique) pour les ouvrages et les articles permettent à cette collection d'être appréciable.

vendredi 22 décembre 2006

Grille d'analyse n°4 : Les Archives de la Mayenne


Présentation de la collection

Nom de la collection : Archives de la Mayenne

Adresse et date de consultation : http://www.lamayenne.fr/?SectionId=107, consulté le 15 Décembre 2006.

Organisme responsable de la collection : Le conseil général de la Mayenne. La numérisation a été réalisée par la société Archimaine (http://www.archimaine.fr/00.html )

Type de collection : Documents anciens (états civils, registres paroissiaux…)

Objectifs de la Collection : Mettre à disposition des fonds anciens.

Public(s) visé(s) : Généalogistes amateurs et tous public.




Organisation de la collection

Type de documents : Documents anciens numérisés ayant un lien avec la Mayenne. Conformément aux recommandations de la CNIL (Commission nationale Informatique et Libertés), seuls les actes antérieurs à 1866 environ sont accessibles sur ce site. Tous les actes de plus de cent ans sont consultables librement dans la salle de lecture des Archives.

Présentation du fonds : Le fonds est réparti en grandes catégories : les registres paroissiaux et d’état civil (5 millions d’actes du XVIème siècle à 1866), les tables décennales ( de1802 à 1902), les mariages du XIXème siècle en Mayenne, les registres matricules d’incorporation militaire, les listes nominatives de recensement de la population, des cadastres anciens, des cartes de Cassini, le cartulaire de la Roë, Les fables de Sourdille de Lavalette, « Dans les marges des registres et des Pièces à conviction. Le fonds est aussi composé de textes en ligne.

Chaque catégories sont indépendantes, j’ai donc décidé de me consacré uniquement aux registres paroissiaux et d’état civil (le fonds le plus important et le mieux organisé).

Indexation : Par période, par type d’actes et par côte.

Interrogation de la base de données : Elle se fait par nom de commune. Il y a deux choix soit par la première lettre de la commune (pour les personnes ne sachant pas exactement le nom de la commune) soit à partir de quelques lettres qui composent le nom de la commune.

Le résultat de la recherche est classé par ordre alphabétique puis lorsqu’on a choisi une commune, on peut affiner la recherche en indiquant une année (choix facultatif).

Le résultat final est classé par ordre chronologique.

Numérisation du fonds : Tous les actes des registres paroissiaux et d'état civil de toutes les paroisses et communes de la Mayenne, du XVIe siècle jusque vers 1882, ont été microfilmés puis numérisés.



Consultation du fonds

Organisation du fonds : Chaque acte paroissial ou d’état civil est lié à une commune. Ensuite il y a une distinction du type d’acte (mariage, baptême, naissance…).

Visualisation : Le document s’affiche en mode image, représentant une page de l’acte car il est possible de « tourner » les pages et de visualiser les autres parties de l’acte.

Plusieurs manipulations de l’image sont possibles. Tout d’abord, on peut déplacer l’image à l’aide de la souris en cliquant puis en faisant glisser, et il est possible de sélectionner une zone de l’image grâce à l’outil lasso.

Ensuite, il y a la possibilité de faire un zoom avant et un zoom arrière, pour agrandir une partie de l’image ou revenir en arrière, un outil spécial permet de rétablir l’image en mode plein écran. Il est possible de verrouiller le zoom grâce à l’outil en forme de cadenas. Lorsqu’on zoome, l’image redevient nette après quelques secondes pour une meilleure lisibilité.

La dernière manipulation possible est la rotation du document vers la gauche ou vers la droite.



Informations supplémentaires

- Pour chaque document, il est possible de faire une proposition d’année du document et de signaler une erreur (dans l’indexation, la datation…)
- Il est possible d’imprimer les documents et d’y insérer un commentaire avant l’impression.


Avis

Cette collection est très agréable a consulter et la richesse du fonds est très intéressante. Les archives de la Mayenne travaillent sur l'interactivité entre les archives et les internautes (généralement généalogistes) avec la possibilité de signaler des erreurs ou bien de proposer aux internautes experts de renseigner certains champs pour l'indexation du document.
De plus, la mise à disposition du fonds est pratique et offre plusieurs possibilités de manipulation du document pour qu'on puisse en voir tout les détails.
Ainsi cette collection d'archives en ligne est à voir et elle montre la volonté des archives d'offrir de nouvelles offres à ses utilisateurs tout en ayant une politique de conservation des documents anciens (grâce à la numérisation, il y a moins de manipulation du document).

jeudi 14 décembre 2006

Fiche de Lecture n° 3 : Les Archives sur Internet : De nouveaux usages


Présentation de l'article :


Titre de l’article : « Les Archives sur Internet : De nouveaux usages…aux archives départementales de la Mayenne ; aux archives départementales de la Savoie ; aux archives municipales de Rennes. » p.9-11.

Article extrait du dossier : « Les Archives Numériques »

Auteurs : Joël Surcouf, directeur des archives départementales de la Mayenne ; Jean Luquet, directeur des archives départementales de la Savoie ; Catherine Laurent et Jocelyne Denis-Gouyette ; archives municipales de Rennes.


Résumé :

Les archives de la Mayenne ont dans un premier temps mis à disposition ses documents numériques à partir de 25 postes de travail au sein des archives. Il a fallu trouver un moyen de mettre en ligne ses archives afin de les rendre accessibles à un plus grand nombre. Les archives de la Mayenne ont donc fait appelle à un prestataire privé : Archimaine, qui a développer un module de recherche et d’affichage d’images. La majorité des documents mis en ligne sont des registres paroissiaux et d’états civils. Ce sont ses documents qui attirent environ 90% des visiteurs du site. Un programme de reconnaissance de structure a été mis en place pour mettre de côté les documents qui peuvent contenir des informations qui ne sont pas communicables à tous. Pour les images mises en ligne, elles n’ont subi aucun traitement spécifique pour être accessible sur Internet. De plus, le fonds disponible en ligne ne cesse d’augmenter et de se diversifier.

Le nouveau service semble répondre aux besoins des chercheurs, qui vont régulièrement sur le site, sa fréquentation est en hausse depuis sa mise en route en 2002 (25 000 connexions par mois et plus d’un millions d’images téléchargées). Cependant on remarque un baisse de la fréquentation de la salle de lecture au sein même des archives départementales mais il est impossible de savoir si cette baisse est due à l’apparition du site Internet ou si elle est due au phénomène de baisse que les bibliothèques et archives connaissent en ce moment.

Ce nouvel outil a permis de créer de nouveau lien entre les internautes, principalement des personnes intéressées par la généalogie, mais aussi avec le service des archives. Ainsi les archives mettent à profit cette communication pour améliorer leur fonds et pour avoir des informations supplémentaires sur leur document.

Ainsi pour les archives de la Mayenne, la mise en ligne de leur fonds est une bonne chose, « la numérisation des archives puis leur mise en ligne ont, à l’évidence, permis aux chercheurs d’accéder plus commodément et plus librement aux sources, et donné au public le goût de nouvelles pratiques ».

Pour les archives de Savoie, la mise en ligne a permis une nouvelle approche des relations avec le public, qui en plus de pouvoir consulté le fonds en ligne peut toujours se rendre sur place. De plus le site Internet des archive de la Savoie figure parmi les plus fréquentés dans la région.

Le service des archives a fait appel à un éditeur spécialisé pour diffuser les données (ce dernier sera rémunéré grâce aux abonnements pour la consultation du fonds), aucun problème de droits n’est posé ici car les documents mis à disposition ont dépassé la limite légale de confidentialité. Un an après la mise en ligne du fonds, le service des archives a fait un premier bilan : les utilisateurs du site sont des habitués qui vont y fréquemment pour faire des recherches cela s’explique par le côté payant de l’accès aux documents ; la vente de cédéroms d’état civil a augmenté, accroissement provoqué par le caractère payant du site.

La mise en ligne fut un événement favorable pour le service des archives, pour qui « numériser et diffuser ses archives pourrait bien se révéler un astucieux pari pour l’avenir. »

Enfin les archives de Rennes ont fait appel au même prestataire que les archives de la Mayenne cité précédemment (Archimaine) pour mettre leur fonds numérisé en ligne. Le site Internet a permis d’alléger le travail des archivistes, qui renvoie quasi systématiquement les personnes vers le site Internet, et le travail de recherche des Internautes. Le site est visité 360 fois par jour, ce qui est moins que la salle de lecture. Ainsi pour le service cette mise en ligne est une grande avancée et une aubaine pour ce service avec « un public considérablement élargi, qui perçoit de façon positive ce service en ligne. »


Avis


Les archives numériques sont de plus en plus répandues et les conséquences sur le service des archives sont variables selon les endroits. Cet article est intéressant dans la mesure où il montre les usages et les utilisations différentes des internautes.

La chose qui est la plus marquante, selon moi, est que les archives et les internautes, en particulier les généalogistes, travaillent ensemble pour améliorer la recherche et l’accès aux documents. Il y a une interactivité entre les deux. Ses nouveaux usages sont le reflet des besoins des internautes en matière d’archives.

Cet article met en évidence que le phénomène de numérisation touche tous les domaines de la culture et que la mise en ligne est différente selon les organismes. Dans le cas des archives la numérisation permet l’accessibilité de l’intégralité du fonds, y comprit les documents anciens généralement peu consulté car fragile.

vendredi 8 décembre 2006

Grille d'analyse n° 3 : Enluminures

Présentation de la collection

Nom de la collection : Enluminures
Adresse et date de consultation : http://www.enluminures.culture.fr/documentation/enlumine/fr/index3.html, consulté le 24 novembre 2006.
Organisme responsable de la collection : La collection Enluminures est coproduite par la Direction du livre et de la lecture et l'Institut de recherche et d'histoire des textes (CNRS). Ils sont liés par un programme commun depuis 1978.
Type de collection : Collection composé d’images d’enluminures et d’éléments de décor de manuscrit numérisées.
Objectifs de la Collection : Mettre en avant les fonds de manuscrits conservés dans une centaine de bibliothèques municipales réparties en France.
Chronologie : Aucune information n’est fournie sur le début et l’avancement du projet.
Public : Tous public s’intéressant aux documents anciens et en particulier les enluminures.



Organisation de la collection

Type de documents : Collection composée d’images numérisées d’enluminures de manuscrits anciens.
Présentation du fonds : La base Enluminures propose la consultation de plus de 80 000 images. Ses images proviennent de plus de 4 000 manuscrits.
Indexation : Par sujet, type de document et par l’établissement qui possède le document original.
Interrogation de la base de données : La base Enluminures peut être interrogé de différentes manières.
Afin de découvrir la base Enluminure, le site propose des visites virtuelles qui regroupe en dix grandes thématiques tout les documents portant sur le sujet choisi.
Tout d’abord grâce à une recherche guidée. Celle-ci propose une recherche par titre, par auteur, par sujet et par type de décor. Lorsqu’on choisit un de ses critères, une liste apparaît. Elle est rangée par ordre alphabétique et un index est disponible sur la droite de l’écran.
Une recherche experte est aussi disponible. Celle-ci propose une recherche multicritères portant sur les manuscrits ou sur leur décor. Les critères de recherche sont les suivants : la cote, le sujet, l’auteur, le titre, la date de début et la date de fin (avec le choix de recherche antérieur, supérieur ou égal à la date choisie). Chaque onglet peut être rempli librement ou bien la base propose des lexiques pour chaque catégorie avec la liste complète des termes utilisés pour décrire les documents de la base. Le masque de recherche propose aussi le choix entre ouvrage et décor, pour plus de précision. De plus un menu déroulant contenant différents critère de sélection des documents est proposé pour une recherche plus pertinente.



Consultation du fonds

Organisation du fonds : Les documents sont classés par leur cote (qui est celle du lieu d’origine) ainsi que par sujet et par titre. Les Enluminures sont organisées en grands thèmes et par noms d’auteurs.
Visualisation : L’enluminure apparaît dans une nouvelle fenêtre. Les motions « ministère de la culture » et « base Enluminures » sont inscrites en bas du document afin de rappeler l’origine du document. Il est impossible de zoomer ou de voir certains détails plus en profondeur, l’image reste telle qu’elle. La qualité de l’image est bonne et centrée sur l’Enluminure.



Informations supplémentaires

- Indication de la bibliothèque d’origine du document afin de pouvoir retrouver le document original.



Avis :


Cette collection nous permet de découvrir un type de document qui est souvent très protégé, pour des raisons de conservation. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’analyser cette collection d’enluminures. Il est intéressant de pouvoir parcourir des manuscrits numérisés librement et de manière illimité, sans abîmer ses documents fragiles et précieux.
Cependant je trouve la consultation des documents n’est pas toujours aisée. En effet lorsqu’on fait une recherche, qu’elle soit guidée ou experte, on ne sait pas toujours si les documents proposés sont pertinents. On ne voit pas immédiatement, à partir de la notice du document, ce que représente l’enluminure car la notice et l’apparition des mots-clés ne sont pas clairs.
Toutefois cette collection est toujours intéressante à découvrir non seulement pour ça culture personnelle mais aussi pour les enluminures qui sont toujours très belles.

mercredi 6 décembre 2006

Grille d'analyse n° 2 : Photo Alsace

Présentation de la collection

Nom de la collection : Photo Alsace

Adresse et date de consultation : www.photo-alsace.com (Consulté le 06 Novembre 2006)

Organisme responsable de la collection : Photothèque de Jean Isenmann, photographe indépendant

Type de collection : Collection composée de photographie de la région Alsace.

Objectifs de la Collection : Le photographe ne précise pas pourquoi il a décidé de mettre ses photographies en ligne, mais je suppose qu’il voulait faire découvrir son travail une plus grande échelle.

Chronologie : Les premières photographies mises en lignes datent de 1999. La dernière mise à jour réunis les clichés pris en Mai, Juin et Juillet 2006.

Public(s) visé(s) : Tous public.



Organisation de la collection

Type de documents : Collection composée de photographies numérisées.

Présentation du fonds : Jean Isenmann, le photographe qui alimente le fonds, a mis en ligne ses premières photographies numérisées en 1999. L’intégralité des photographies, présentes sur le site, a eu une première vie en tant que photographies argentiques (plus de 30000 photos argentiques). Le photographe met régulièrement son site à jour, en moyenne

une fois par mois. Il semblerait qu’actuellement 3556 photos sont disponibles en ligne.

Indexation : Par mots-clés et par région. Le photographe n’est pas un professionnel de

la documentation, il n’utilise par de thésaurus ou de liste d’autorité.

Interrogation de la base de données : Dès la page d’accueil, il y a la possibilité de faire une recherche simple. Ensuite on peut faire une recherche à partir de la page thématique ou bien à partir de la page de recherche.

Une page du site est entièrement consacrée à la recherche avancée des photographies. Cette dernière se fait à partir d’un masque de recherche simple. Cette présentation est volontairement simple et intuitive car elle est destinée à un large public d’amateurs ou de professionnels.

Le masque de recherche est composé de différents éléments. On saisi un ou plusieurs mot(s)-clé(s) puis on choisit si la recherche portera sur l’ensemble des mots-clés demandés ou bien sur au moins un des mots-clés précisés. La recherche peut être affinée grâce à un menu déroulant permettant de choisir un département (en sachant que le choix est limité au départements photographiés par l’auteur).

Dans le masque de recherche, il est aussi possible de choisir la mise en forme des réponses : nombres de photos affichées par pages (de 4 à 16 photos/pages) et le trie par date, ville, département ou titre.

Etant donné que le site est destiné à un public d’amateurs et de passionnés de la photographie,

une aide à la recherche est proposée pour guider les utilisateurs.

Numérisation du fonds : Les photos en ligne sur photo-alsace.com sont enregistrées avec un taux de compression (jpg) relativement élevé, ce qui se traduit par un affichage rapide mais également par une dégradation de la qualité d'affichage (artefact de compression). Les photos en ligne ne sont donc pas adaptées à l'impression.

Il n’est pas précisé qui numérise le fonds.




Consultation du fonds

Organisation du fonds : Les photographies sont organisées par grandes thématiques qui elles-mêmes sont divisées en sous parties. Les photographies sont classées dans ses grandes thématiques à l’aide des mots-clés.

Visualisation : Les photographies s’affichent dans une nouvelle page. Mais il est impossible de la visualiser en pleine page ou à taille réelle. Cependant le format proposé est lisible et la photo est accompagnée de sa notice.



Informations supplémentaires

- L’intégralité des photographies disponibles sur le site est protégée par un copyright. Ce qui empêche tout « clic droit » sur l’ensemble du site. En effet, les photographies sont aussi réalisées pour un but commercial et elles constituent le revenu de l’auteur.

- Il est possible de commander des photographies afin de les recevoir sous un format numérique (format permettant l’impression ou l’exploitation multimédia) ou sous un format argentique. Pour ce faire il faut remplir un devis et préciser le type d’utilisation pour lequel on souhaite acquérir le document.



Avis

L’ergonomie du site, la qualité des photographies et la navigation m’ont permis d’apprécier ce site et cette collection.

Destiné à un public non professionnel la navigation sur le site se fait de façon intuitive et simple. Les catégories qui décomposent le site sont rapidement identifiables et consultables. De plus, l’organisation des photographies par grandes thématiques choisie par le photographe permet à une personne non initiée à la recherche documentaire de retrouver une photographie selon ses envies et ses goûts personnels. De plus la base a été organisée par un amateur, elle est donc intuitive et pratique.

L’étude de cette collection m’a permis de découvrir qu’une personne indépendante de tout organisme peut très bien utiliser Internet et une base de données pour mettre en valeur son travail.



Fiche de Lecture n° 2 : Archives de l'INA

Présentation de l’article


Titre de l’article : « Archives de l’INA : Vu à la télé » p 5-6.

Auteur : Bruno TEXIEL

Source : Archimag, n°195, Juin 2006.


Résumé


En Juin 2006, INA (Institut National de l’Audiovisuel) met à disposition du grand public 100 000 émissions de radio et télévision, ce qui fait environ 10 000 heures d’archives. Ces archives sont consultables en ligne et peuvent être acquises via Internet sur le portail de l’INA (www.ina.fr). Jusqu’à présent les archives de l’organisme étaient réservées aux professionnels et aux chercheurs pour des coûts très élevés. C’est le succès des émissions de télévision utilisant ses archives qui a poussé l’INA a mettre en ligne ses documents afin de répondre à une demande de plus en plus importante. Ainsi des extraits d’émissions sont consultables gratuitement et de façon illimitées par les internautes.

Ses extraits sont accessibles de différentes manières. Soit via un classement thématique, une nomenclature de personnalités ou un découpage par décennies. Afin d’aider l’accès aux collections un moteur de recherche à entrées multiples (nom, genre, chaîne,…) a été mis en place. Autre fonctions, l’internaute peut se créer un espace personnel où il peut « retrouver, classer, commenter et partager ses sélections ». De plus l’interface ergonomique est intuitive. Ses multiples fonctions proposées par l’INA sont compatibles avec la majorité des navigateurs Internet (sauf avec Opéra).

Si les extraits d’émissions sont gratuits, l’acquisition complète de ces dernières est payante. Les prix varient selon le type d’émissions choisies, leur durée et le choix entre l’acquisition ou la location (pendant 48 heures) de l’émission. De plus les émissions d’actualités sont moins chères comparées aux rencontres sportives ou le cinéma. Les prix varient entre 1 et 12 euros. Des formules de paiements sont proposées : soit en transaction sécurisée via Internet par carte bancaire ; soit par formules pré-payées c’est-à-dire des forfaits allant de 10 à 20 euros a utiliser pour l’achat ou la location d’émissions.

En ce qui concerne les droits d’auteurs, le 16 Juin 2005, l’INA a conclu deux accords pour permettre « l’édition de contenus sur des réseaux numériques ». Ses accords s’intéressent aux auteurs faisant appel à une société d’auteur, de type Sacem, et les auteurs-interprètes jouant dans des émissions télévisées conservées et disponibles à l’INA. De plus, deux systèmes de protection des œuvres ont été mis en place. Le premier utilise le DRM (Digital Rights Management) et le second la Watermark (sur chaque image est apposé une marque et contient des informations invisibles qui permettent l’authentification du document.

Depuis sont lancement chaque mois 400 heures de programmes sont ajoutées. Et avant la fin de l’année 2006, des émissions dite « mythiques » vont être consultable sur le site. A présent des émissions de tout types et de toutes les époques depuis la création de la radio et de la télévision sont accessibles via Internet sur le site de l’INA ;


Avis


Cet article sur le lancement de l’INA m’a paru intéressant. Tout d’abord, il explique ce qui a poussé l’organisme à mettre en ligne ses archives et son désir de répondre à la demande du grand public.

De plus on apprend dans un carré de texte indépendant de l’article, l’historique de la numérisation et la technique utilisé y est expliqué afin de fournir plus de détaille.

De la même manière cet article nous renseigne sur les points physiques et financiers, avec les différents modes de classements et l’indication des prix pour l’acquisition ou la location d’émissions, ce qui peut être utile avant de se lancer sur le site de l’INA.

Il est toujours intéressant de savoir que de grands organismes, tel que l’INA, n’ont pas négligé le pouvoir et l’importance d’Internet et l’avancée de plus en plus croissante de la numérisation, sans oublier l’attente du public.

vendredi 1 décembre 2006

Grille d'analyse n° 1 : ABU

Présentation de la collection

Nom de la collection : ABU ; la bibliothèque Universelle

Adresse et date de consultation : http://abu.cnam.fr/index.html, consulté le 27 octobre 2006

Organisme responsable de la collection : Les textes sont produits et diffusés par l’Association Bibliophiles Universels (ABU), un groupement informel de professionnels et de particuliers.

Type de collection : Collection entièrement composée d’œuvres françaises en texte intégral libre de droits.

Objectifs de la Collection : Diffuser et mettre à la disposition les œuvres littéraires françaises, tombées dans le domaine public, pour la consultation et le téléchargement.

Chronologie : La bibliothèque Universelle ABU a été mise en service au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) en octobre 1993. La dernière mise à jour date de janvier 2002.


Organisation de la collection

Type de documents : Collection entièrement composée de textes intégraux.

Présentation du fonds : Depuis la dernière mise à jour en janvier 2002, le fonds est composé de 288 textes de 101 auteurs différents et d’époques différentes. Indexation : Utilisation de glimpse (logiciel libre permettant permettant l’indexation).

Interrogation de la base de données : On peut faire une recherche à partir du catalogue des auteurs ou bien à partir du catalogue des textes. Cette méthode est privilégiée lorsqu’on sait quel texte ou auteur on recherche, ou bien si on navigue de manière aléatoire et intuitive. Sinon on peut faire une recherche à l’aide d’occurrences, établie à partir du système d’indexation glimpse. Cette recherche se fait sur l’ensemble du corpus de textes disponible sur le site, c’est-à-dire que l’ensemble des textes sont passés en revu et s’ils contiennent l’occurrence recherchée, ils sont retenus. Dans le masque de recherche, l’utilisateur peut choisir s’il veut recherche tous les mots, l’un des mots ou bien la phrase exacte.

Une nouvelle d’interrogation doit être mise en place prochainement. Elle permettra de faire une recherche de citation sur toute la base, sur les textes d’un auteur pré-choisi ou sur un unique texte sélectionner.


Consultation du fonds

Organisation du fonds : les auteurs sont classés par ordre alphabétique ainsi que les textes. Pour les auteurs auxquels sont reliés plusieurs textes, ses derniers sont rangés selon un ordre chronologique de publication.

Visualisation : lorsqu’on choisit un texte, celui s’ouvre dans une fenêtre où sont présentés les vingt premiers paragraphes de l’œuvre ainsi que diverses autres options telles que :

  • lecture ( « feuilletage ») des paragraphes suivants et précédents selon le contexte,
  • accès à la notice descriptive du texte,
  • recherche d'occurrences dans l'ensemble du texte,
  • liste et fréquences des mots-occurrences du texte,
  • téléchargement du texte complet (selon plusieurs formats),
  • Aide en ligne.

A tout moment, il est possible de retourner à la page d’accueil du site, au catalogue des auteurs ou des textes, ainsi qu’à la page de recherche.


Information supplémentaires

- Un lien nous permet d’accéder directement aux nouveautés. Cela facilite la navigation pour les utilisateurs réguliers sur site.

- Le site met à disposition des dictionnaires, consultables en ligne.

- De nombreux liens sont proposés vers les organismes qui s’occupent du site et vers leur hébergeur CNAM.


Avis

Cette collection est globalement agréable à consulter. Agréable et intuitive, la navigation n’est pas compliquée et il y a toujours des liens qui nous permettent de retourner sur la page d’accueil en cas de besoin.

La variété des auteurs est plaisante. On peut redécouvrir des classiques d’auteurs populaires et appréciés tels que Balzac, Zola ou encore Hugo, mais on a aussi la possibilité d’avoir accès à des œuvres d’auteurs moins connus mais dont les textes sont aussi passionnants que les grands noms de la littérature française. Seulement je regrette le manque de notice bibliographique qui pourraient permettre d’avoir un avant goût du texte, avec un résumé par exemple, et nous éviteraient d’avoir à lire le texte dans son intégralité pour connaître l’histoire qu’il raconte. Cela permettra aussi un gain de temps dans la recherche et nous permettra de savoir immédiatement si le texte trouvé est celui qu’on recherche.

Dans la même idée, je déplore le manque de date au niveau du catalogue aussi bien pour les auteurs (absence de date de naissance et de mort) que pour les textes (la date de publication est pas disponible pour tous les textes à ce niveau). Pour moi ce serai un petit plus pour la culture générale, en particulier.

Je peux dire que cette collection, malgré ses défauts, m’a permis de découvrir ou redécouvrir des textes intéressants et avec un caractère culturel indiscutable. De plus, le fait que toutes ses œuvres soient libres de droits encourage la lecture et le téléchargement.


A lire pour plus d'information :

"ABU : Une bibliothèque numérique et son public"

Pierre Cubaud (*) - Didier Girard (**)

http://jasmin.cnam.fr/8081/RR9813/

Une version ultérieure est parue dans Document numérique, vol. 2 n°3-4 1998 pp 13-30.


jeudi 30 novembre 2006

Fiche de Lecture n° 1 : Le réseau européen de coordination des politiques de numérisation du patrimoine.


Présentation de l’article

  • Titre de l’article : « Le réseau européen de coordination des politiques de numérisation du patrimoine. » p. 4-5.
  • Article extrait du dossier : « Le patrimoine numérisé scientifique et culturel européen ».
  • Auteur : Muriel FOULONNEAU, chargée de mission pour la société de l’information à Relais Culture Europe.
  • Source : Bulletin « Culture et Recherche » numéro 93, de Novembre-Décembre 2002


Résumé

En Suède, lors de la conférence de Lund en avril 2001, le groupe des représentants nationaux sur la numérisation du patrimoine scientifique et culturel (GRN) voit le jour. Ce groupe doit permettre la coordination des politiques de numérisation européenne.

Afin de faire avancer tous les Etats membres dans le même sens, le GRN a mis en place les « principes de Lund », comme par exemple la conduite d’une politique de recherche pour la valorisation du patrimoine, l’évaluation des pratiques de numérisation, l’adoption de standards communs. Deux fois par an le GRN se réunit pour parler des nouveaux principes de Lund et afin de définir leurs priorités.

Cet article met en avant le projet MINERVA (le Réseau Ministériel pour la Valorisation des Activités de Numérisation) qui permet de coordonner les différents travaux de numérisation en cours. Ce projet est composé de différents thèmes qui abordent les sujets communs aux différentes politiques de numérisation des pays européens et qui doivent aller dans la même direction. Tout d’abord, la qualité des sites Internet culturel dont on établit des éléments qui permettent l’organisation du site, l’ergonomie ou encore la gestion des processus de mise en ligne des ressources.

Ensuite, les bonnes pratiques pour la numérisation des documents, qui ont été répertoriées en cinq thématiques : la préservation des objets originaux grâce à leur reproduction au format numérique, la qualité du processus de numérisation, les métadonnées et thésaurus, l’ergonomie des résultats du projet et la gestion des processus et des flux de travail.

Puis l’évaluation comparative des différents projets des Etats membres. Et l’interopérabilité qui « doit permettre aux différents systèmes nationaux et européens de profiter de services communs et d’être connectés les uns aux autres. »

Le dernier thème porte sur le recensement des activités de numérisation, qui identifiera les fonds qui sont accessibles au format numérique et qui évaluera les différents projets de numérisation.

Enfin le projet Minerva propose des pistes de réflexions pour les experts pour permettre d’offrir aux utilisateurs un accès et des services communs aux ressources quelque soit la langue et le pays d’origine, sans oublier les problèmes de droit.

L’article met l’accent sur poids et la complexité pour mettre en place les différents thèmes du projet Minerva, cités ci-dessus et propose la mise en place d’« observatoire » vers lequel les différents projets de numérisation seront reliés afin d’éviter tout dispersement et pour garder une direction commune.

Enfin on apprend que le GRN prépare un projet nommé ESCHER : Réseau européen pour le Patrimoine Culturel et Scientifique ; qui est la continuité du projet Minerva. Ce projet permettra la structuration et le rassemblement des administrations et ministères qui « coordonnent les activités de recherche sur l’application des nouvelles technologies au patrimoine culturel. »



Avis

La culture d’un pays est un élément important qu’il ne faut pas négliger. Et au sein de l’Europe les cultures sont diverses et variées, c’est pour cela que chaque pays à mis en place son propre projet de numérisation de ses biens culturels et scientifiques. Mais à présent l’Europe est une communauté dont la volonté est que tous les pays soient sur la même voie qu’il s’agisse d’économie ou de culture. C’est pour cela que je trouve cet article intéressant car il montre les projets proposés afin d’éviter une dispersion et un individualisme de chaque pays, ce qui me semble primordial.

Au-delà de cet aspect, cet article montre la place croissante que la numérisation prend dans la diffusion de la culture. Même si cela n’est pas écrit explicitement dans l’article, il le suppose car sinon les pays ne se donnerai pas autant de mal pour mettre en œuvre des projets tels que Minerva.

Cet article date de quatre ans, à présent il serait intéressant de savoir si les différents projets cités sont arrivés à atteindre leurs objectifs.